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mentaliste

25 septembre 2014

Il lui a sauvé la vie sauvé la vie sauvé la vie.... Gde Sophie et Delphine De Vigan

Les mots lus les mots en mode vibrato les mots en musique

es

Elles se sont accompagnées complétées epaulées

Celle qui n a jamais fait de scène

celle qui a du être en retrait

Elle parle parce qu'elle ne sait pas jouer de la musique

Elles se sont rejointes par la magie de leur dire 

Sur le tempo elles se sont mises en lumiere

En un juste équilibre de jeu soutenu et jeu contenu

Des histoires de ressentis de choix de vivre

joliment dits joliment joués juste clamés

Une salle sous le charme de 2 belles dames

Les correspondances de Manosque

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19 juin 2014

Ils venaient parce que certains aspects de leur vie ou de leur corps...

Ils venaient parce que certains aspects de leur vie ou de leur corps, voire des deux, allaient à leur encontre, et parce qu’ils savaient que le peu que la médecine pouvait pour eux n’allait pas être suffisant, que cela n’avait pas été suffisant jusque là. Ils venaient parce que notre clinique se trouvait en plein cœur de l’hôpital (250 à travers le monde) et que, par conséquent, la mindfulness, la réduction du stress, la méditation, le yoga et tout le travail intérieur auquel ils seraient invités à participer, le plus souvent en silence, pouvaient être considérés comme faisant partie intégrante de la médecine et des soins médicaux conventionnels.

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A la question « qu’est ce qui vous amène ici ?» la plupart d’entre eux étaient prêts, même heureux d’évoquer honnêtement et ouvertement, souvent avec beaucoup d’émotion, leur malaise et leur maladie, leur sentiment de perte ou d’écrasement, de persécution et, d’une certaine façon, d’insuffisance, bien au-delà du diagnostic de cancer, de douleur ou de problème cardiaque désignés comme la pathologie 1ère et le motif de la consultation.

Leurs histoires révélaient fréquemment la souffrance poignante du cœur de ceux qui n’ont pas été vus ou honorés par les autres dans leur enfance, et qui entrent dans l’âge adulte sans sentir leurs propres bonté, beauté ou valeur.

La bonne nouvelle, c’est qu’en définitive chacun de nous à la capacité d’affronter et d’étreindre la plénitude ce ce que nous sommes en tant qu’êtres humains, et de nous éveiller à d’autres aspirations plus saines et sensées, et dans bien des cas, de réduire radicalement nos symptômes.

Extait de « Vivre l’instant présent grâce à la pleine conscience » Pr Jon Kabat-Zinn préface de Matthieu Ricard

3 avril 2014

Dépasser le psychologisme - Repenser la psychologie dans la lumière de l'existence Fabrice Midal

La psychologie nous a appris que notre existence dépendait pour une large part de notre propre esprit. Que nous pouvions apprendre à mieux le comprendre et par là à découvrir comment vivre de façon plus ample et heureuse. Comment travailler avec la névrose?

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Les présupposés du psychologisme ambiant  nous empêchent tout accès à la compréhension de l’existence réelle d’un être humain. Heidegger a tenté un travail de pointe pour repenser à nouveaux frais ce qu’exister veut dire pour chacun de nous, et par là ce que signifie avoir un corps, une émotion, quel est le sens de l’amour…

Or, le bouddhisme est tout entier une analyse de l’esprit humain, de sa manière de se fermer, de colorer le monde et nos expériences, de s’ouvrir aussi à l’inconnu…Une façon de nous permettre de travailler avec la confusion, en utilisant la méditation ou contemplation, analyse. Méthodes largement utilisées depuis par les neurosciences (taper « mindfulness » dans recherche à droite), l’approche bouddhique déploie sa compréhension de l’esprit à partir de la découverte libératrice du « non-moi », c'est-à-dire à partir du fait que notre être est ouvert et déjà en relation. 

C’est pour se libérer de la croyance en un « moi » stable, auto-référant et illusoire que quelque chose comme une « psychologie bouddhiste » est possible : vouloir inlassablement saisir son être, lui donner une identité fixe est une obstination qui ne peut que nous étouffer.
Ces enseignements présentent donc une toute autre entente de la souffrance et de l’emprisonnement que ceux qui nous sont familiers. Reconnus à partir du non-ego, ils ne sont plus des obstacles dont il faudrait se guérir ou se délivrer, mais le mouvement même de l’existence qu’il faut libérer à sa source.. Enfin, ce mouvement de mise à nu, nous permet de donner naissance à une véritable acceptation de qui nous sommes. Comprenant mieux le mouvement même des émotions en nous, nous découvrons comment mieux nous relier à elles avec une réelle bienveillance. Ne les craignant plus, nous pouvons découvrir comment les vivre et même danser avec elles.
Par ce cheminement, il est possible de découvrir que toute confusion, toute souffrance porte en elle une sagesse et une santé inhérente.

 

25 mars 2014

"le jeu des 3 figures" pour enrayer la violence à l'école Serge Tisseron psychiatre, psychanalyste

Il s'agit pour cela de développer l’empathie chez les enfants, qualité inhérente à l’espèce humaine qui permet de se mettre à la place de l’autre et de ressentir ce qui l’affecte. Dés 8 mois l’enfant avec la capacité de faire la distinction avec autrui est capable d’être en résonnance émotionnelle, puis vers 4, 5 ans avec la mise en place de la cognition, il est alors capable de comprendre l’état mental de l’autre. Le petit être humain dés qu'il le peut rentre naturellement en empathie avec autrui, ce qui n’est pas seulement de la sympathie, non suffisante seule pour aider, mais ou est déjà assimilé l’autre à nous même. On peut aussi parler de compassion, altruisme, entraide, voir article précédent, on l’a vu chez Matthieu  Ricard, ce petit pas de plus fait toute la différence pour labonne santé de nos propres états mentaux.

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Cela permet de sortir d’une spirale de victimisation pour un certains nombre d’enfants

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n’ayant pas les clefs pour se défaire de leurs agresseurs. Les victimes vont pouvoir arriver à dénoncer, à mettre des mots pour sortir de ce statut de victime. Vu du côté de l’agresseur cela va permettre  de réfléchir et de ressentir ce que l’autre subit. Ce jeu est la construction d’une histoire, comme au théâtre ou l’on joue tous les rôles et ou l’on va occuper plusieurs places. On a d’ores et déjà constaté une diminution sensible de la violence dans les écoles concernées et permis aux enseignants de retrouver toute la puissance de leur rôle de régulation. La question est : qu’est ce qu’on attend  pour largement l’étendre sur le territoire ?

Serge Tisseron a participé au forum mis en place à Lierab Ling, voir site ci-contre, ou il a pu se confronter à d’autres disciplines et professionnels.

 

 

 

18 mars 2014

"Libéré de la rigidité des concepts, le monde...

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4 mars 2014

Plaidoyer pour l'altruisme la force de la bienveillance Matthieu Ricard

 

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Dans la réalité quotidienne, en dépit du lot de violences qui afflige le monde, notre existence est le plus souvent tissée d’actes de coopération, d’amitié, d’affection et de prévenance. C’est une manifestation naturelle de la bonté humaine, dont nous avons tous le potentiel, en dépit des motivations multiples, souvent égoïstes, qui traversent et parfois dominent nos esprits. Un altruisme comme facteur déterminant de la qualité de notre existence et ne se posant pas comme une noble pensée utopiste entretenue par quelques naïfs au grand cœur. De nombreuses études viennent étayées le propos tel qu’un scientifique peut y être entrainé. De l’empathie, qui seule se fatigue et peut conduire au burnout, à la compassion dans un laboratoire de neurosciences pour un entrainement de l’esprit préconisé par les sciences cognitives. Contrecarrer l’expansion de l’individualisme et du narcissisme en commençant par instaurer une relation chaleureuse avec soi même car à l’origine de la violence il y a dévalorisation de l’autre qui passe par soi même. Au delà de la science, le propos se poursuit sur le terrain de l’histoire, de l’éthologie, de l’économie, écologie.

20 novembre 2013

Un désir d'infini ? alors en prélude du livre de Trinh Xuan Thuan

"Ce n'est pas dans le firmament étoilé, ni dans la splendeur des corolles que se voit dans toute sa perfection la révélation de l'infini dans le fini - motif de toute création - c'est dans l'âme de l'homme." Rabindrânath Tagore 

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En attendant les commentaires du qui vont suivre...

21 juin 2013

Une "banalité du mal" Hannah Arendt qui place l'homme en deça du "mal radical" de Kant

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« Un si fragile vernis d’humanité » M Térestchenko s’appuyant sur les fameuses expériences en psychologie sociale de Milgram démontrant la soumission à l’autorité, reprises dans le célèbre film « I comme Icare » d’Henri Verneuil. La vraie question n’est pas « qu’est ce que le mal » mais comment lutter en soi et hors de soi contre sa possibilité, car on ne peut parler chez l’homme de mal pour le mal sauf pathologies graves. Kant parle plutôt de « mal radical » ou faiblesses de l’homme face à lui-même, aux autres. Hannah Arendt peut témoigner suite au procès Eichmann, que ce même homme peut être dans l’incapacité même de penser pris par sa perception égocentrée du monde, dans l’ignorance la plus élémentaire pouvant permette au pire et au médiocre, en l’occurrence, de se manifester. Film à vivement conseiller sur le courage d'une réflexion intellectuelle allant contre les courants de l'époque, non le monstre n'a pas été stigmatisé.

13 juin 2013

Prendre son temps est ce le perdre ?

Le temps une donnée universelle en tant que temps de l'organisation pour nos montres accrochés à tous les poignets, temps du processus temporel pour le sablier et temps que l'on peut améliorer pour le chronos.
 
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 Au continuum spatio-temps à 4 dimensions des physiciens, se rajoute la dimension symbolique de Norbert Elias.
 Il décrit un temps qui échappe à l'attendu, au socialement prérequis, un temps de l'ordre de l'intuitif comme pour les musiciens de cette tribu indienne démarrant quand l'osmose a pu être atteinte.
Il existe un temps subjectif, un temps de l'ordre du vécu dans une expérience sans retour hors de tout temps médiatisé par les objets techniques. Un temps qui ne peut être préhensile car le temps intuitif est donné, c'est celui de l'instant non instrumentalisé, un temps dans toute sa densité.
Dans cet instant se retrouve toute l'éternité, le temps perdu ou retrouvé de Proust. Ce qui n'est pas de la nostalgie dans un temps qu'on aurait perdu, ce qui aurait pour effet de nous couper de la vie. Pour Bergson, le temps est une durée liée à de l'émotion, un temps ou le passé nourrit le présent, un temps ou la mémoire peut prolonger le passé dans le présent, un temps en fin de compte sans durée, un temps éternel.
Le rapport au temps demande de l'autodiscipline pour vivre l'instant dans sa densité et vivre pleinement, alors que c'est justement la suractivité qui crée l'ennui. Et sachons susciter l'attente en matière éducative selon Michel Serre, au lieu de s'agiter pour tenter d'échapper à la mort tachons de retrouver l'éternité dans l'instant, en s’abandonnant à lui dans le lâcher prise. 

 

 

 

12 juin 2013

Entretenir le sel de la vie, c'est cultiver l'insubordination, l'indiscipline, l'indépendance...

2013-04-02 21

, c'est repousser la dictature des règles sociales et mercantiles, c'est s'affirmer dans sa singularité. C'est aussi la recherche et la sanctuarisation d'une liberté, en réalité sans cesse plus étranglée par les dogmes de l'ultra-législation, de l'ultra-judiciarisation, de l'ultra-uniformisation....

Ce sel de la vie ne résulte pas d'un combat mais simplement d'une nécessité afin de se connaître et de s'identifier. La singularité des faits est moins essentielle que leur universalité. Ma singularité est dans le ressenti de chaque fait que j'exprime. Mais ce que j'exprime n'est pas singulier, chacun peut avoir éprouvé ces épisodes de manière sinon identique - ils sont propres à chaque individu puisqu'ils résultent de son histoire personnelle d'une part et que, d'autre part, deux sujets face au même événement n'en retireront pas la même impression - au moins comparable. Et c'est le recouvrement de toutes les singularités individuelles qui forme l'universel. Je condamne le caractère outrancier de l'individualisme qui s'est imposé dans la société et lui préfère la reconnaissance des singularités, car ces dernières, contrairement à l'individualisme, peuvent faire sens ensemble. Françoise Héritier voir articles précédents "le sel de la vie"

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