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mentaliste
21 juin 2013

Une "banalité du mal" Hannah Arendt qui place l'homme en deça du "mal radical" de Kant

2013-06-21_110940

« Un si fragile vernis d’humanité » M Térestchenko s’appuyant sur les fameuses expériences en psychologie sociale de Milgram démontrant la soumission à l’autorité, reprises dans le célèbre film « I comme Icare » d’Henri Verneuil. La vraie question n’est pas « qu’est ce que le mal » mais comment lutter en soi et hors de soi contre sa possibilité, car on ne peut parler chez l’homme de mal pour le mal sauf pathologies graves. Kant parle plutôt de « mal radical » ou faiblesses de l’homme face à lui-même, aux autres. Hannah Arendt peut témoigner suite au procès Eichmann, que ce même homme peut être dans l’incapacité même de penser pris par sa perception égocentrée du monde, dans l’ignorance la plus élémentaire pouvant permette au pire et au médiocre, en l’occurrence, de se manifester. Film à vivement conseiller sur le courage d'une réflexion intellectuelle allant contre les courants de l'époque, non le monstre n'a pas été stigmatisé.

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